Défense de la langue française-DLF

pour que le français tienne son rang
Avec Annet Sauty de Chalon
journaliste

DLF autrement dit Défense de la Langue française, a été lancée en 1958 et rassemble les énergies de ceux qui combattent avec enthousiasme pour que le français tienne son rang. Elle est présidée aujourd’hui par Jean Dutourd, de l’Académie française. La devise de l’association DLF est "sans laxisme ni purisme". Rencontre avec Marceau Déchamps, vice-président de DLF et Guillemette Mouren-Verret, secrétaire général et directrice de la publication.

Émission proposée par : Annet Sauty de Chalon
Référence : ecl244
Télécharger l’émission (38.9 Mo)

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Marceau Dechamps, vice-président de la DLF

DLF édite une remarquable revue mensuelle, écrite par les adhérents. Dans cet entretien, Guillemette Mouren-Verret, secrétaire général et directrice de la publication, en expose toutes les richesses. De son côté, Marceau Déchamps, vice-président de l'association, explique les enjeux d’un tel engagement.

Paul Camus, journaliste et fondateur de Défense de la Langue française, résumait ainsi son combat :

Guillemette Mouren-Verret, secrétaire général de la DLF

La plupart des Français reconnaissent que leur langue se corrompt, mais beaucoup pensent que l'on ne peut rien. Ils se consolent en se disant qu'après tout le français n'a cessé d'évoluer, et que le mauvais usage d'aujourd'hui n'est peut-être que le bon usage de demain.
Que faut-il faire ?
Combattre le mauvais usage dès qu'il apparaît, pour l'empêcher de s'imposer. Pour cela, d'abord payer d'exemple. Etre puriste pour soi-même ; saisir toutes les occasions de lever ses doutes ou de consolider sa science du langage ; éviter soigneusement les tours ou les expressions discutés, les mots étrangers, les néologismes inutiles, les clichés à la mode, la pédanterie.
Quant à reprendre autrui, il importe de ne le faire qu'à très bon escient, après s'être assuré de la justesse de ses remarques en consultant grammaire et dictionnaire, et en s'appuyant sur les autorités reconnues, dont la première et la plus légitime demeure l'Académie française ; se garder de vouloir imposer comme règles générales son propre goût ou ses préférences personnelles.
Se garder aussi d'oublier... qu'il y a des manières. On sait gré d'un renseignement ou d'un conseil. On se blesse d'une remontrance. Il s'agit de faire aimer le bon français et non de provoquer des réactions hostiles, d'être persuasif avec chaleur plutôt que dogmatique avec aigreur, en un mot, faire que notre défense, sans rien perdre de son ardeur, soit toujours sympathique et bienvenue.


Tout un programme pour DLF !

En savoir plus sur :

- La Délégation pour la langue française

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