Taïwan : une petite île sous le regard des grands

Avec Marianne Bastid-Bruguière et Jean-Pierre Cabestan
Marianne BASTID-BRUGUIERE
Avec Marianne BASTID-BRUGUIERE
Membre de l'Académie des sciences morales et politiques

Marianne Bastid-Bruguière, membre de l’Académie des sciences morales et politiques, et Jean-Pierre Cabestan, directeur de recherche au CNRS, lauréat du prix 2005 de la fondation culturelle franco-taïwanaise, nous apportent des éléments pour comprendre la situation de Taïwan.

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Madame Bastid-Bruguière qui fut élue en 2001 à l’Académie des sciences morales et politiques

C'est en octobre 1949, à l'issue de la guerre civile chinoise, lorsqu'elle devint le refuge de
Tchang Kaï-chek, que la question du statut de
Taïwan - ancienne Formose - apparaît sur la scène internationale. Cependant, les statuts de 1949 sont clairs : territorialement, Taïwan appartient à la République populaire de Chine, mais en est politiquement séparé.

Durant la guerre froide, les eaux du détroit de Taïwan, bien que régies par le droit international, constituaient, de fait, une ligne de front entre le monde «libre» et le monde communiste.

De la position ambiguë des États-Unis, poussant Taïwan à s'armer toujours plus, aux missiles de la Chine continentale tournés vers l'île, de l'imbroglio de ses intérêts économiques avec ceux du Japon, de la République populaire de Chine, des États-Unis, à la volonté de démocratisation de l'île, Marianne Bastid-Bruguière et Jean-Pierre Cabestan nous apportent des éclaircissements nécessaires et des repères indispensables.

Pour en savoir plus :

- J.P. Cabestan et B. Vermander, Chine-Taïwan, la guerre est-elle concevable ?, ed. Economica, 2003.
- M. Bastid-Bruguière
- Jean-Pierre Cabestan

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