La redécouverte du chant grégorien

Par Jean Foyer, de l’Académie des sciences morales et politiques
Avec Hélène Renard
journaliste

Partagez avec Jean Foyer le goût du chant grégorien. L’ancien Garde des Sceaux, ancien ministre de la Justice sous le général de Gaulle, grand latiniste aussi, nous fait partager son amour pour le grégorien.

Émission proposée par : Hélène Renard
Référence : foc045
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Jean Foyer, passionné par le chant grégorien qu'il a découvert dans son enfance, explique ici la genèse du chant grégorien, l'origine de cette appelletion et les débuts de l'histoire de cette manière de chanter, propre à la liturgie romaine et à l'Eglise d'Occident.

En effet, comme l'explique Jean Foyer : « le chant grégorien n'est vraiment lui-même que dans les actions liturgiques, dans sa fonction, car il est une prière chantée ».

Jean Foyer au micro de Canal académie

Si ce chant est attribué au pape Grégoire le Grand (540-604), il atteint son apogée grâce à la politique d'unification de Charlemagne au IXe siècle.
Plus tard, au XVIe siècle, les humanistes adressent des reproches à ce chant officiel et l'on voit se développer un chant néo-grégorien imposé par l'épiscopat gallican.

Jean Foyer relate également comment ce plain-chant a été rénové par les abbayes, dont la plus célèbre reste celle de Solesmes, grâce à la figure de Dom Géranger, premier abbé de Solesmes.

Trois pauses musicales illustrent les propos de Jean Foyer. Elles sont interprétées par le Chœur grégorien de Paris sous la direction d'Olga Roudakova.

En savoir plus :

- Jean Foyer à l'Académie des sciences morales et politiques.
- Le Chœur grégorien de Paris et le chœur grégorien des femmes

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