La version arménienne de l’oeuvre du médecin Abou-Saïd

Par Jean-Pierre Mahé de l’Académie des inscriptions et belles-lettres
Avec Marianne Durand-Lacaze
journaliste

Que savons-nous de la médecine arménienne du XIIe siècle ? Jean-Pierre Mahé, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, explique comment l’exégèse arabe du médecin grec de l’antiquité Galien s’est répandue auprès des médecins arméniens du Moyen-âge. Manuels et traités de médecine de la période médiévale n’ont pas de secrets pour lui. Il s’est particulièrement intéressé à l’oeuvre d’un médecin arménien, Abou- Saïd, né à Edesse, en 1098.

Émission proposée par : Marianne Durand-Lacaze
Référence : col221
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Jean-Pierre Mahé, membre de l’Académie des inscriptions et belles lettres



Cette communication s'inscrit dans le cadre de la journée d'études du 17 novembre 2006, organisée par l'Académie des inscriptions et belles-lettres, consacrée au thème : «Sciences et médecine en Asie», en hommage à l'académicien, médecin et historien des sciences, Jean Filliozat (1906-1982).


Pour en savoir plus :

- Sur l'académicien Jean-Pierre Mahé, historien du christianisme oriental
- Sur l'académicien Jean Filliozat (1906-1982). Cet orientaliste, indianiste, fut membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres à partir de 1966. Il enseigna au Collège de France de 1958 à 1978, dirigea l'École française d'Extrême-Orient et fonda l'Institut français de Pondichéry. Avant de se lancer dans l'histoire des sciences, médecin de formation, il exerça l'ophtalmologie de 1930 à 1947. Il soutint sa thèse sur La doctrine classique de la médecine indienne. Ses origines et ses parallèles grecs en 1949.

Jean Filliozat en 1966
\/© Académie des inscriptions et belles-lettres

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