Taureau, torero, corrida et feria : l’héritage des cultes solaires de l’Antiquité
Dans son ouvrage Les bestiaires, Henry de Montherlant, élu à l’Académie française en 1960, confesse sans détours sa fascination pour la tauromachie. L’édition originale des Bestiaires est parue en mai 1926, d’abord chez Mornay puis chez Grasset. L’édition de 1929 dans La Bibliothèque reliée de Plon comporte en ouverture une lettre adressée par l’auteur au président de la République française, Gaston Doumergue (qui occupa cette fonction de 1924 à 1931). Si la corrida a, de nos jours encore, ses "pour", fervents passionnés, et ses "contre", non moins fervents acharnés, et que l’on approuve ou non le combat taurin, la lecture de cette lettre permet de comprendre bien des choses... Jugez-en.
dimanche 16 septembre 2012
- Emission proposée par :
Hélène Renard
Au plaisir d’insolence, l’émission littéraire proposée par Elizabeth Antébi
Dans cette émission littéraire « Au plaisir d’insolence », Elizabeth Antébi reçoit Michel Mohrt, de l’Académie française. Michel Mohrt aborde l’insolence de Montherlant, la période de la guerre, sa personnalité à contre-courant... Libres propos !
Portrait au travers des discours de Claude Lévi-Strauss et de Thierry Maulnier
Né à Paris, le 20 avril 1895, Henry de Montherlant fut un écrivain fécond et l’auteur de nombreuses pièces de théâtre à succès. Chantre de l’héroïsme guerrier et des valeurs viriles, ce grand moraliste est aussi du petit nombre des auteurs dont le style est reconnaissable entre tous.