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Pierre Daix est un personnage qu’il importe de mieux connaître afin de ne pas se contenter d’effleurer sa réputation. Il compte parmi ces écrivains et journalistes qui firent en partie, l’histoire de l’après-guerre.
Elisabeth Antébi lui consacre cette émission évoquant tour à tour le résistant, le poète, l’engagé communiste, le journaliste, bref, les nombreuses facettes d’un écrivain dont le nom reste attaché au parti communiste mais qui eut le courage de dénoncer le stalinisme et qui a payé ses illusions du prix le plus fort.
Elle nous offre ici une analyse détaillée du livre que Pierre Daix a consacré à l’histoire de son journal, les Lettres françaises : "je n’ai pas écrit une histoire intellectuelle de l’époque, mais celle d’un journal donné" a-t-il précisé à Elisabeth Antébi qui est entrée, pour Canal Académie, en correspondance avec lui. Néanmoins, Pierre Daix évoque tant de noms célèbres de la culture de l’après-guerre qu’on rencontre au passage Roger Nimier, Jean Paulhan, Nizan, et bien sûr, Soljenitsyne, Aragon et Elsa Triolet.
Une émission à ne pas manquer pour mieux comprendre les années 1948-1972, la première date étant celle de la création des Lettres françaises, la seconde, celle de la liquidation de ce journal par Moscou. Pour mieux comprendre également ce "coup de poker menteur" que fut le pacte germano-soviétique de 39, mais aussi, dénoncés par Pierre Daix, les procès du régime communiste et ses goulags.
Les Lettres françaises, jalons pour l’histoire d’un journal est paru aux éditions Tallendier, 2004.
Ce prix annuel de littérature générale a été constitué en 1994 par le regroupement de plusieurs fondations (dont la fondation Louis Barthou avec la participation de la fondation Calmann-Lévy). Louis Barthou (1862-1934), élu à l’Académie française en 1918, fut un grand homme politique, président du Conseil. Juriste de formation, il ne cessa, avant guerre, d’alerter la France contre le danger du réveil allemand. Il fut tué à Marseille, le 9 octobre 1934, alors qu’il accompagait le roi Alexandre de Yougoslavie, par la bombe d’un terrorite croate.
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