Les missions du CAVILAM et le programme CultureLab de l’Institut Français

Quand des stagiaires étrangers travaillent sur un texte de Michel Serres, de l’Académie française
Avec Virginia Crespeau
journaliste

"Le plaisir d’apprendre" est le slogan du CAVILAM dont l’acronyme signifie : Centres d’Approches Vivantes des Langues et des Médias. L’émission commence avec une courte présentation par Grégory Douet-Lasne, directeur adjoint, et se poursuit par l’exposé du travail fourni par 16 jeunes étudiantes de diverses nationalités sur le texte "Petite poucette" de Michel Serres, travail entrant dans le cadre du programme CultureLab centré sur "Les enjeux de la France".

Émission proposée par : Virginia Crespeau
Référence : sav621
Télécharger l’émission (32.03 Mo)

Grégory Douet-Lasne, directeur adjoint, nous présente le CAVILAM : "Depuis sa création en 1964, à l’initiative des universités de Clermont-Ferrand, le CAVILAM a eu le souci de faire rentrer comme support pédagogique les médias, radio, télévision, dans la classe de français. Ses missions sont multiples, la première étant l’enseignement du français aux étrangers. Nous accueillons en effet, chaque année, entre 3500 et 4000 étudiants venant de tous les coins du monde. La deuxième mission du CAVILAM est la formation de professeurs de français étrangers, qui viennent chez nous pour découvrir des nouvelles techniques d’enseignement de notre langue.
Enfin, la dernière mission du CAVILAM est la création de supports pédagogiques pour motiver, innover dans le domaine de l’enseignement du français".

"Nous menons à bien ces différentes missions en partenariat avec des institutions comme le Ministère des Affaires Etrangères, l’Institut Français, mais également avec des médias comme RFI ,TV5 Monde et bien sûr Canal Académie. Le tout dernier projet que nous venons de mettre en place en 2012 s'intitule : CultureLab.

CultureLab est un tout nouveau programme proposé par l’Institut Français dont l’objectif est d’inviter des étudiants étrangers à découvrir notre langue, notre culture autour de thématiques variées.

Le CAVILAM a été sélectionné par l’Institut Français pour animer deux stages de deux semaines au mois de juillet ; un premier stage autour du thème des Droits de l’Homme et un second autour du thème des enjeux de la France aujourd’hui.

Canal Académie, notre autre partenaire dans ce programme innovant, a réalisé et diffusé plusieurs émissions rendant compte du travail des étudiants effectué au cours des stages CultureLab".

Le CAVILAM est ouvert toute l’année et accueille 4000 Etudiants de 120 nationalités. Cette Association à but non lucratif jouit d’une notoriété confirmée dans le domaine de l’enseignement du français à des étudiants étrangers. Il est sollicité très régulièrement par les ambassades, les universités étrangères, les instituts français à l’étranger, dans l'objectif d'assurer des missions de formation sur place auprès de professeurs de français.

"La toute dernière actualité du CAVILAM est d'avoir rejoint le réseau mondial des alliances françaises ; une nouvelle page s’ouvre avec cette chance de faire dorénavant partie de ce grand réseau culturel mondial."

Le CAVILAM fait partie du paysage vichyssois; les étudiants sont très bien accueillis à Vichy où il y a une longue tradition d’accueil avec un réseau de 450 familles prêtes à héberger des étudiants.

16 étudiantes autour d'un texte de Michel Serres, de l'Académie française

L’animatrice-étudiante de ces débats francophones Culture Lab 2012, s’appelle Salomé, originaire du Ghana, elle nous présente le groupe dont les réflexions ont été nourries par l'étude de différents textes économiques et philosophiques dont notamment celui de Michel Serres de l'Académie Française, intitulé "Petite Poucette".

Salomé : « Nous continuons notre débat sur les enjeux de la France avec les étudiantes de CultureLab. Dans ce groupe, on rencontre Kate :
- Bonjour Salomé, je suis Kate, je viens du Canada, j’ai commencé à apprendre le français car une langue étrangère est obligatoire dans mon université, et j’ai très vite compris que le fait de très bien parler une nouvelle langue ouvre le monde et rend accessible à beaucoup de gens avec lesquels je ne pouvais pas communiquer auparavant. Je voulais venir ici en France car j’étais certaine de rencontrer de nouvelles connaissances et de faire de nouvelles expériences. Sinon, dans la vie, j’aimerais être professeur d’histoire.

Salomé : « J’accueille également Merjen »
- Bonjour, je viens du Turkménistan, j’apprends le français depuis deux ans au centre culturel français au Turkménistan. En fait depuis mon enfance, je rêve de pouvoir apprendre le français et de parler le français. Pour moi, le français est la langue de l’amour, c’est une langue euphonique. J’aime les chansons françaises et quand j’ai entendu pour la première fois la chanson d’Edith Piaf « Je ne regrette rien », j’ai décidé d’apprendre le français. J’aime aussi la littérature française, Alexandre Dumas, Victor Hugo. Et puis mon rêve depuis mon enfance, est de voir Paris, la Tour-Eiffel, et je me suis dit, si je ne parle pas en français, je ne pourrai pas aller à Paris. Plus tard, je voudrais devenir traductrice et interprète de français.
Salomé : « Tahmina est aussi présente »
je m’appelle Tahmina, je suis Afghane, et j’ai commencé mes études de français à l’université de Kaboul. Pour moi, le français m’a permis de rentrer en contact avec une civilisation et une culture très riche Comme je suis professeur de flan (français-langues étrangères) à l’université de Kaboul, j’avais envie d’aller en France et d’améliorer mon français,dans le but de commencer mes études supérieures et d’obtenir le master,.car i je désire continuer l’enseignement du flan à l’université de Kaboul.

Pour compléter ce groupe nous avons Nikki
- je viens de Thaïlande. Depuis mes dix-sept ans j’apprends le français que je trouve très intéressant et amusant Un jour j’ai été acceptée à l’université de français en Thaïlande et cela me permet d’apprendre plus profondément le français, j’apprends la littérature, la poésie, cela me plait beaucoup Après mes études je désire être professeur de français, .

Toutes les participantes à cet échange d’idées sur les enjeux de la France, dans le cadre de programme CultureLab piloté par l’Institut Français, le Cavilam et Canal Académie, ont lu et réfléchi autour du texte « Petite Poucette » de Michel Serres ; l’académicien s'interroge sur le mariage des jeunes-gens de 2012 ; quelle sera la valeur du mariage pour celle et celui issu de la génération Y qui utilise magnifiquement bien ses pouces pour jouer sur les consoles de jeux vidéo d’où le surnom affectueux de Petit Poucet ou Petite Poucette que Michel Serres lui a donné.

Michel Serres de l’Académie Française


Michel Serres : « Son espérance de vie va vers 80 ans. Le jour de leur mariage, ses arrières grands parents s’étaient juré fidélité pour une décennie à peine. Qu’ils envisagent de vivre ensemble, vont-ils juré d’eux même pour soixante-cinq ans ? Leurs parents d’autre part héritaient vers la trentaine, ils doivent attendre la vieillesse pour hériter le même argent. Ils ne connaissent plus les mêmes âges, ni le même mariage, ni la même transmission de biens. Partants pour la guerre fleur au fusil, leurs parents offraient à la patrie, une espérance de vie brève. Courront-ils d’eux-mêmes avec devant eux la promesse de six décennies ? Depuis soixante ans, intervalle unique dans notre histoire, il et elle n’ont jamais connu de guerre, ni bientôt leurs dirigeants, ni bientôt leurs enseignants. Bénéficiant d’une médecine efficace, et en pharmacie, d’antalgiques et d’anesthésiques, ils ont dans leur vie courte moins soufferts statistiquement parlant que l’ensemble de leurs prédécesseurs. Ont-ils eu faim ? Or, religieuse ou laique, toute morale se résumée dans des exercices destinés à supporter une douleur inévitable et quotidienne Maladie, famine, cruauté du monde. Ils n’ont plus le même corps, ils n’ont plus la même conduite Aucun adulte ne su leur inspirer une morale adaptée. Alors que leurs parents furent conçus à l’aveuglette, leur naissance est programmée. Comme pour leur premier enfant, l’âge moyen de la mère a progressé de dix à quinze années, les parents d’élèves ont changés de génération. Ils n’ont plus la même généalogie, leurs parents sont divorcés pour plus de la moitié. »

Salomé : « Merjen, je rappelle que tu es née au Turkménistan, que penses-tu de la théorie selon laquelle l’amour fait une famille ? »

Merjen : « En fait, c’est l’homme et la femme qui devraient décider de s’épouser et de créer une famille ensemble. C’est eux-mêmes qui devraient choisir leur partenaire. Parfois, c’est l’amour qui les réunit, mais parfois ce sont les lois et les traditions. Parfois, ils s’unissent par simple intérêt : ils ne veulent pas vivre seuls et décident de se marier.
Pour moi, oui, c’est l’amour qui fait la famille. Chez nous, par exemple, il y a des familles où les parents cherchent le bon garçon ou la bonne fille pour leurs enfants.
Et les enfants étaient d’accord avec les parents. Mais parfois, il y avait des conflits dans les familles créées de cette manière parce que les enfants ne voulaient pas vivre avec celui que les parents avaient choisi. Maintenant, les parents donnent davantage le droit de choisir.

Salomé : « Kate, la France est sur le point de prendre une décision sur le mariage homosexuel, qu’en penses-tu ? »

Kate : « Moi, je pense que j’ai une perspective un peu unique, puisque je suis la seule personne ici qui habite dans un pays, le Canada, où le mariage homosexuel est déjà permis depuis … an. En fait, je trouve un peu bizarre le fait que ce type de mariage reste interdit en France.
D’après moi, la raison est qu’en France, mariage et religion ne sont vraiment pas liés – en fait, ils sont plus liés dans mon pays d’origine, le Canada. Au Canada, un mariage qui a lieu dans un lieu religieux est considéré valide par l’état. En France, on doit être marié civilement pour être reconnu par l’état. C’est pour ça que je trouve bien étrange ce manque de permission aux couples homosexuels , car les arguments contre cette variété de mariage sont, en général, des arguments religieux.
A mon avis, c’est dommage que les parents homosexuels ne puissent pas avoir les mêmes droits en ce qui concerne leurs enfants que les couples hétérosexuels.
C’est important que les enfants des couples homosexuels soient considérés comme les enfants des deux parents. Mais selon les lois actuelles en France, ce ne sont que les célibataires qui peuvent adopter, même s’ils sont en couple homosexuel.

Salomé : « En France, le divorce et le remariage créent beaucoup de familles recomposées, Tahmina, peux-tu comparer la famille française telle que tu l’as perçue à la famille afghane, l’Afghanistan étant ton pays d’origine? »

Tahmina: « En France, il y a beaucoup de divorce qui mènent aux remariages et aux familles recomposées. Par contre, chez moi en Afghanistan, selon les règles islamiques, il y peu de divorces, même si les personnes ont le droit de divorcer. Donc les remariages sont moins nombreux et les familles recomposées sont rares.

Salomé : « En France, la religion a très peu à voir avec le mariage. Toutefois, dans plusieurs pays du monde, les deux sont très liés. Quel est ton avis sur le sujet, Nikki? »

Nikki : « D’après moi qui suis thaïlandaise et bouddhiste, dans les pays où l’on pratique majoritairement le bouddhisme ou d’autres religions comme la religion musulmane, on n’encourage pas les gens à divorcer et à se remarier, cela ne se fait pas. Mais ici en France, on donne la liberté aux gens de décider par eux-mêmes. Il n’est pas honteux de divorcer, et je suis d’accord avec le fait qu’il faut séparer le mariage et la religion.
Le mariage est une affaire délicate et compliquée. Il s’agit de personnes qui ont le droit de se choisir et le bonheur est la chose la plus importante à obtenir et à vivre entre deux personnes.

Salomé : « Nous arrivons à la fin de notre débat avec notre dernier groupe qui nous parlera des valeurs de la devise française.
Ici présente avec nous, Sermin »

- et je suis turque. Je suis diplômée depuis cette année de l’université d’Izmir du département français de la faculté de pédagogie.
J’étudie le français depuis cinq ans. C’est mon choix, car les français étaient pour moi privilégiés. Je connaissais l’anglais et tout le monde pouvait parler anglais. Je devais être différente pour se distinguer des autres gens.
Depuis mon enfance je voulais être professeur car si je peux enseigner un mot à une personne, c’est un grand bonheur pour moi. J’ai donc décidé et commencé.
La langue française est une langue noble, élégante, c’est une langue vocalique. Quand je parle français c’est comme chanter une chanson d’amour. J’aime bien parler, écouter et être avec des francophones.

Grâce à tous les efforts de mes professeurs de l’université et de l’institut français qui m’ont donné un coup de pouce pour travailler au CAVILAM. J’ai appris le français, maintenant je suis en France et je suis au CAVILAM. C’est une grande chance pour moi, j’ai appris beaucoup de choses, je me suis fait beaucoup d’amis.

Nos professeurs et nos spécialistes nous ont beaucoup aidés pour améliorer notre français. C’est une grande politique pour discuter de nos idées Maintenant, c’est le temps d’enseigner à mes petits élèves. J’espère qu’ils adoreront cette langue grâce à moi. "

Salomé : « Sermin est accompagnée de Raquel »
- Raquel : « Bonjour Salomé, je m’appelle Raquel et je suis brésilienne, quand j’avais dix ans je crois je ne suis pas sure de mon âge à cette époque-là mais j’ai eu quelques classes de français dans mon école primaire au Brésil, la ou j’habite.
Cinq six ans après, j’ai recommencé mes études de la langue française car j’aime bien la littérature, la littérature française, la littérature d’expression française.
Avec ça, j’ai aussi d’autres objectifs professionnels avec la maitrise de cette langue qui est fondamentale.
Je veux être diplomate et donc il faut bien maitriser la langue française"

Salomé : « Et pour finir, j’accueille Matanat »
- Matanat : « Bonjour Salomé, je suis Matanat et je viens d’Azerbaïdjan, j’étudie les sciences politiques, donc je veux être diplomate. Pour être diplomate, maitriser plusieurs langues est indispensable.
Mais pour apprendre une langue il faut apprécier la culture du peuple qui parle cette langue. Ma connaissance de la culture française a commencée avec les films français, les comédies françaises.
J’aimais bien les rôles de Louis de Funès, Gérard Depardieu, Pierre Richard, Christian Clavier. Puis j’ai découvert d’autres cotés merveilleux de la culture française comme la littérature et la musique.
En conséquence j’ai décidé de bien maitriser cette langue. Quant à mes objectifs professionnels, je l’ai déjà signalé je veux être diplomate, j’aimerai bien représenter mon pays. Dans les organisations européennes comme le conseil de l’Europe, l’union européenne.
Je veux bien donner ma contribution aux relations multilatérales entre l’Azerbaidjan et l’Europe"

Michel Serres : « Alors que leurs prédécesseurs se réunissaient dans des classes ou de amphithéâtres homogènes culturellement, ils étudient au sein d’un collectif ou se côtoient désormais plusieurs religions, plusieurs langues, provenances et mœurs. Pour eux et leurs enseignants, le multiculturalisme est désormais de règle. Pendant combien de temps pourront-ils encore chanter l’ignoble sang impur de quelques étrangers ? Ils n’ont plus le même monde mondial, ils n’ont plus le même monde humain. Mais autour d’eux les filles et les fils d’immigrés venus de pays moins riches ont vécus des expériences vitales inverses. Bilan temporaire : Quelle littérature, quelle Histoire comprendront ils heureux sans avoir vécu la rusticité, les bêtes domestiques, la moisson d’été, dix conflits, cimetières blessés, affamés, patrie, drapeaux sanglants, monuments aux morts sans avoir expérimenté dans la souffrance l’urgence vitale d’une morale. »

Salomé : « Matanat, nous référant à la devise française qu’évoque pour toi le concept de liberté ? »

Matamat : « Tout d’abord, je voudrais noter que les valeurs républicaines françaises de Liberté Egalité et Fraternité ne peuvent pas exister l’un sans l’autre. Ils sont interdépendants.
La liberté est une notion très large.
Elle est composée de plusieurs choses : l’indépendance, la liberté d’expression, la liberté de choix etc…
Chacun peut jouir des droits fondamentaux et personne ne peut mettre des limites à la liberté de l’autre parce que ça serait une atteinte à la liberté d’autrui.
Toutefois les personnes doivent être responsables parce que notre liberté finit quand la liberté de l’autre commence.
D’après moi donc, la liberté de chaque homme et de chaque femme devrait être illimitée mais nous devons toujours vivre cette liberté dans le respect de l’autre.

Salomé : « Sermin, selon toi les valeurs qu’exprime le concept d’égalité dans la devise française marchent bien de nos jours ? »

Sermin : « Dans toutes les démocraties qui défendent les notions de liberté, d’égalité, de fraternité, l’état se doit d’être respectueux envers chacun de ses citoyens.
La loi doit être la même pour tous. Donc pour la société, l’état doit garantir à chacun d’entre nous la satisfaction de nos besoins de base comme : logement, nourriture, santé et éducation.

Mais on nous dit que malheureusement les inégalités sont inévitables pour qu’une économie reste dynamique. Les jugements moraux et sociaux se forment à partir des situations et des différences entre les pauvres et les riches.
Il faut réduire les inégalités tout en restant réaliste pour pouvoir lutter de façon efficace contre la pauvreté. Donc si nous sommes dans un état démocratique, il doit être respectueux de l’identité et de l’hétérogénéité de ses citoyens.
La mondialisation ne doit pas affecter négativement les règles et les valeurs républicaines. Nous pourrions alors vivre dans un monde vraiment fondé sur ces trois valeurs : liberté, égalité et fraternité.
C’est sans doute le challenge qui nous attend nous, les nouvelles générations. Mais on veut y arriver de façon pacifique et respectueuse de l’autre. »

Salomé : « Raquel, la troisième valeur de la République française, la fraternité, est quelque fois considérée comme la plus difficile à comprendre. Qu’entends-tu par cette valeur-là ? »

Raquel : « Si on prend l’étymologie du mot « fraternité », on verra qu’à l’origine, ce mot-là signifie : relation entre frères. Je crois que quand Jean-Jacques Rousseau a proposé ce principe universel de la république, il voulait de cette manière exprimer la volonté et la nécessité d’avoir avec les gens cette relation fraternelle.

Bien sûr avec le temps, au cours des siècles, on s’est malheureusement éloignés de ces conceptions originelles : liberté, égalité, fraternité.
Pourtant, heureusement, la conception de la fraternité n’a pas beaucoup changé c’est-à-dire maintenant on a incorporé d’autres notions à ce mot-là: solidarité et réciprocité et inter culturalisme.


Salomé : « Merci pour ce mot de la fin. La fraternité et l’inter culturalisme ont guidé ce programme. Merci à tous pour votre participation et votre enthousiasme.
J’aurais aimé parler de la devise française, savoir ce qu’elle représente réellement pour les français, si les valeurs qu’elle évoque sont toujours d’actualité. Et j’aimerais également faire remarquer que bien que Liberté Egalité Fraternité soit la devise française, elle représente des valeurs universelles qui sont nécessaires au bon fonctionnement de tout Etat et de toute Société".

Michel Boiron, Directeur du CAVILAM

Canal Académie adresse ses remerciements aux responsables et formateurs du CAVILAM:
- le Directeur Michel Boiron
- le Directeur adjoint Grégory Douet-Lasne
- Bhushan Thapliyal, Chef de projets multimédias
- les Formateurs : Jean-René Bourrel, Christophe Rouge, Hubert Villard
- et Thierry Hervier, à la Technique du CAVILAM

La voix de la jeunesse de Petite Poucette a parlé tout au long de ces 2 émissions sur Canal Académie, les tout derniers mots de ce programme Culturelab/Cavilam/Canal Académie vous sont adressés maintenant par la voix de l'expérience, celle de Michel Serres de l'Académie Française:

« Oui, je voudrais avoir dix huit ans, l’âge de Petite Poucette et de Petit Poucet puisque tout est à refaire, non puisque tout reste à inventer. Je souhaite que la vie me laisse assez de temps pour y travailler encore en compagnie de ces petits, auxquels j’ai dévoué toute ma vie car je les ai toujours respectueusement aimés.»

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