Anne Baudart : La sagesse ? Une médecine de l’âme

Agrégée de philosophie, professeur de chaire supérieure à Sciences-Po, elle intervenait au colloque "Quelle sagesse pour notre temps ?" de la Fondation Ostad Elahi Ethique et Solidarité humaine
Avec Jacques Paugam
journaliste

A l’occasion de la 10 ème édition de la journée de la solidarité humaine, l’Institut de France et la Fondation Simone et Cino del Duca accueillaient un colloque dont le thème s’articulait autour de la question "Quelle sagesse pour notre temps ?" à l’initiative de la Fondation Ostad Elahi Ethique et Solidarité humaine. Elle aborde la sagesse selon l’Antiquité grecque et évoque la figure des philosophes Michel Foucault et Pierre Hadot.

Émission proposée par : Jacques Paugam
Référence : col673
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Anne Baudart, agrégée de philosophie, professeur de chaire supérieure et maître de conférences à l’Institut d’Etudes politiques de Paris, est également secrétaire générale de la Société française de philosophie. on lui doit plusieurs ouvrages sur la philosophie ainsi que de nombreuses collaborations dans des revues spécialisées. Elle intervenait lors du colloque organisé par la Fondation Ostad Elahi à l’occasion de la 10 ème journée de la solidarité humaine, le 10 septembre 2011 sur le thème « Quelle sagesse pour notre temps ? ».
Anne Baudart a intitulé son intervention : « La sagesse ? une médecine de l’âme ». L’émission que vous allez écouter se divise en deux parties :

- Dans la première, et durant une dizaine de minutes, Anne Baudart développe son propos sur la sagesse comme médecine de l’âme, héritage de l'Antiquité gréco-latine.

- Dans la seconde, elle répond à quelques questions posées par le journaliste Jacques Paugam.

"J’avais l’intention de comparer le poète et le philosophe vus par Platon. Au terme de La république, Platon revient en une forme d’ultime synthèse sur le statut du poète et de la poésie. Et en termes très nets, il accuse le poète d’être un menteur, d'être le poète imitateur, thème que reprendra Nietzsche au 19ème siècle. Pourquoi le poète est-il un menteur ? Parce qu’il trompe ceux qui le lisent. Prenons l’exemple de la poésie imitative tragique et comique ; il fait prendre le faux, l’erroné, le déguisé, pour le réel et la vérité, et il incite- et c’est là mon objet en lien avec le thème qui est le mien sur la médecine de l’âme- il incite surtout à la culture du pathos, la pathos étant ce qui affecte l’âme ou le corps, en l’occurrence ici ce qui nous intéressera, ce qui affecte l’âme, et ce que l’on éprouve : les états d’âme, nos affects, etc. Et le poète incite à la culture du pathos, au développement de ce dernier et lui donne à certains égards une nourriture sans cesse renouvelée. Le poète, on ne peut pas lui reprocher, connaît l’âme humaine et précisément se joue de cette connaissance, et il concourt effectivement à se complaire dans ce pathos.

Le philosophe, lui, dans l’optique platonicienne, a le statut de juge de l’œuvre poétique. Le philosophe peut juger l’œuvre poétique et décider de sa valeur éducative ou non pour la jeunesse. Il sait, le philosophe, qu’il y a en l’homme un autre versant que le pathos. Il sait que la capacité de résister au pathos est inscrite dans sa naturalité, dans la naturalité humaine. Et très rapidement, l’éducation, dans le cadre platonicien, est une puissance de conversion de l’âme, de transformation radicale du sujet, et l’éducation consiste à concourir, à faire en sorte que le pathos soit dirigé par le logos, c’est-à-dire par la raison. Se connaître soi-même, il en a été beaucoup question ce matin, c’est d’abord, dans le cadre platonicien de cette réflexion sur la poésie, se diriger soi-même. La science entraîne nécessairement sans hiatus aucun la maîtrise de soi. La science est avant tout liée à un art du « prendre soin de soi-même », pas au sens narcissique, pas au sens égocentrique, au sens de trouver en soi ce qui est le principe universel en tous les hommes, c’est-à-dire le principe rationnel.

Anne Baudart, Agrégée de philosophie, professeur de chaire supérieure à l’Institut d’Études politiques de Paris (Sciences-Po)

Deuxième remarque un peu plus longue, les rapports philosophie-médecine de l’âme. Si l’éducation porte ses fruits, l’individu saura se montrer maître de lui. Maître de ses affects et apte, effectivement, à la vie rationnelle. Dans le cas contraire, il demeurera victime pour sa vie entière et connaîtra la chute, et la rechute, sans salut possible. Cela, c’est le cadre platonicien de base pour moi, de fondation. L’ouverture des Lettres à Lucilius de Sénèque, - je saute les siècles allégrement mais en dix minutes on me le permettra -, qui était un objet de discussion et d’échange entre Pierre Hadot et Michel Foucault, rappelle à l’homme désireux de se connaître ou de connaître une autre condition que celle du tourment, celle de l’aliénation, celle du déséquilibre, de divers déséquilibres, revendique la propriété de soi. En latin, undicarece sibi.
Se faire le propriétaire de soi, c’est-à-dire se libérer par lui-même de tout ce qui l’entrave. La science de l’âme est la vraie médecine de l’homme. Déjà Platon l’avait recommandé notamment toujours dans La République, je n’ai pas le temps de lire le texte, mais en écrivant dans « La République X » notamment, que ce qui permet à l’homme de résister à tout ce qui peut l’accabler, comme le chagrin, les différentes formes d’infortune, c’est la raison qui est en lui, la raison, logos, qui est un nomos, qui est une loi de direction de soi-même. Et Platon bien avant Freud, on parlait ce matin car quelqu’un ce matin avait la nostalgie de Freud qui n’était pas assez venu dans l’ordre des interventions, mais bien avant Freud et Freud reprendra ce thème, du point de vue platonicien, il y a en l’homme deux poussées contraires : une poussée vers la rationalité, une poussée vers l’affect, une poussée vers l’ordre, une poussée vers le désordre, c’est bien en toutes lettres à la fois dans La République et dans Les Lois. Et je me permets juste d’extraire de « La République X » ce point où Platon nous dit : « Il faut habituer constamment son âme à venir aussi vite que possible guérir ce qui est malade, relever ce qui est tombé, et il faut habituer constamment son âme à supprimer les lamentations par l’application de ce remède ».

La meilleure conduite à tenir contre les coups de la fortune, c’est effectivement la rationalité, l’exercice de la raison, la raison dont l’homme est doté dès les origines de la philosophie socratico-platonicienne des vertus thérapeutiques. On retrouve cela de façon presque synthétique chez Cicéron, dans les Tusculanes , où Cicéron appelle la philosophie la medicina animi, la médecine de l’âme. Donc c’est toute une tradition qui s’élabore à partir de Socrate et de Platon, et qui voit dans la philosophie l’outil dont l’homme dispose pour se guérir de ce dont il souffre. Il peut souffrir d’éléments extérieurs à lui qui l’accablent, qui l’affectent, qui l’affligent, il peut souffrir d’éléments intérieurs à lui, qui aussi l’accablent, l’affectent et peuvent aussi l’affliger ou le rendre heureux, ou trop heureux, etc, etc. Les deux maladies les plus dévastatrices du point de vue cicéronien, cela m’intéresse de comparer mais en dix minutes ça n’est pas véritablement une comparaison, les deux maux dont l’homme souffrirait le plus selon Cicéron c’est le chagrin et le désir, aegritudo et cupiditas.

Et seule la médecine de l’âme-philosophie pourra extraire ces deux maux, c’est-à-dire l’exercice bien conduit de la rationalité ou de la raison humaine. Je pense également aux textes des lois, du premier livre des lois et du septième livre des lois platoniciennes, c’est-à-dire la fin du corpus platonicien, où l’homme est assimilé à une marionnette, avec des tendons et des ficelles qui le tirent dans un sens, dans deux sens contraires très souvent, et que la difficulté est pour lui effectivement d’avancer dans une direction bien déterminée. Ce qui veut dire que le thème de la médecine de l’âme est un thème qui va traverser les siècles, de moins 4 avant notre ère je dirais jusqu’à leur naissance, en tout cas dans toute la philosophie hellénistique et toute la philosophie impériale. Il faut conduire sa vie du mieux que l’on peut avec les instruments que les dieux ont mis en nous. Ce sont les dieux du point de vue du texte platonicien qui ont mis en nous en effet la raison, la volonté et la puissance du courage qui consiste effectivement à se dominer soi-même. Et dans les courants post-socratico-platoniciens que sont les cyniques, que sont même les sceptiques, que sont les stoïciens dont nous avons parlés à plusieurs reprises ce matin, les épicuriens, on retrouvera toujours ce thème décliné dans des philosophies très différentes. C’est à la philosophie prenant le visage d’une médecine, d’une science et d’un art conjugué sans qu’il y ait hiatus entre cette science et cet art, de conserver la santé ou de la recouvrer si elle s’est trouvée perdue ou oubliée. Depuis Pythagore, c’est comme s’il y avait en l’homme une tension tragique vers la sagesse inaccessible, inaccessible aux hommes que nous sommes, mais qui est un pôle avéré de leur amélioration, en matière spéculative et éthique, sans que l’une soit séparée ou séparable de l’autre. J’ai le temps de citer Epicure, La lettre à Ménécée.

Dans la La lettre à Ménécée , un passage extraordinairement beau que j’ai envie de vous lire où effectivement Epicure nous dit : « Fais descendre au fond de ton cœur la philosophie, fonde l’expérience de ton progrès, non sur la chose dite ou écrite, mais sur la fermeté de l’âme et la réduction de tes désirs. Vérifie tes paroles par les actes, la philosophie enseigne à vivre, non à parler. Elle exige que chacun suive la loi qu’il s’est donné. Que la vie ne soit pas discordante au langage, ou discordante en elle-même, qu’il y ait entre tous les actes une unité de couleur, voilà le principal office de la sagesse ».

La visée essentielle de la sagesse, qu’elle soit déclinée par Socrate, Platon, tous les courants post-socratiques que j’ai énumérés, consiste à essayer d’instaurer en soi une harmonie, un équilibre, un unisson entre le dedans et le dehors, vous disiez cela en arabe tout à l’heure dans un autre contexte, l’action, les paroles et l’intellection. Question finale, le sage est-il un dieu parmi les hommes, c’est ce à quoi aspirait Épicure. Deviens un dieu, Épictète dit la même chose. Par ses seules forces. Nous sommes dans le cadre païen, nous sommes dans le cadre grec, et les forces de l’homme sont les siennes sans qu’il y ait d’intervention effectivement extérieure à lui.

Retrouvez maintenant la seconde partie : l’entretien entre Anne Baudart et Jacques Paugam, journaliste à Canal Académie.

- Jacques Paugam : Vous disiez que l’objectif était la découverte d’une certaine harmonie ; mais concrètement, quand on reprend cette grande tradition de l’antiquité gréco-romaine, si on devait faire ressortir une ou deux choses concernant cette harmonie et le contenu de celle-ci, que mettriez-vous en avant ?

- Anne Baudart : Si l'on se réfère aux plus grands penseurs, ou au plus grand, qui serait Platon pour moi dans cette chaîne d’histoire que j’ai vraiment réduite au minimum, l’harmonie consiste effectivement à ne pas inverser les pôles. Ça peut se discuter, c’est un sujet de discussion je suis bien d’accord, mais dans le cadre platonicien, l’harmonie c’est que la raison domine. Que la raison de l’homme soit maîtresse effectivement des affects, des tendances désirantes, des tendances affectives au sens le plus large du terme.
L’harmonie c’est l’unité si vous voulez de soi. Donc c’est à la fois psychologique, éthique, politique, car si je suis harmonieux, si les individus connaissent une harmonie, la cité composée de ces individus-là connaîtra une harmonie. Donc vous avez dans le cadre platonicien, je n’en ai pas parlé du tout, un lien entre l’éthique et le politique bien-entendu, et cette harmonie-là est individuelle et collective.

- Jacques Paugam : Il y a toujours les deux aspects ?

- Anne Baudart : Il y a toujours les deux aspects, privés et publics.

- Jacques Paugam : Vous avez cité Michel Foucault, j'en suis content, car ne serait-ce pas à lui qu’en grande partie nous devons ce regain d'intérêt pour la sagesse ?

- Anne Baudart : C’est vrai, c’était mon objet d’exposé de montrer que le travail de Michel Foucault, -enfin le dernier Michel Foucault, celui des textes du volume 3 de L’histoire de la sexualité : « Le souci de soi, le souci des autres »-, sont essentiels. Notamment « Le souci de soi », je pense à ce texte très précis. J'ai eu l’occasion de faire une conférence chez Anne Fagot-Largeault (philosophe des sciences, de l'Académie des sciences, professeur au Collège de France) où je mettais en exergue un article de Pierre Hadot (philosophe française 1922-2010, spécialiste de l'Antiquité et du néoplatonisme). Celui-ci racontait qu’à la fin de sa vie, Michel Foucault lui avait téléphoné de façon quasi désespérée, pour mettre au point la traduction de l’ouverture des Lettres à Lucilius de Sénèque. C’est quelque chose ! Et cela peu avant sa mort ! Il voulait savoir comment il fallait interpréter le vindicare tibi dans le cadre de l’ouverture des lettres. Comment fallait-il l’interpréter, ce que j’ai traduit tout à l’heure par « Sois le propriétaire de toi-même ». Et Hadot a répondu à cet appel désespéré et en même temps serein, puisque la mort était proche. Ils ont eu une discussion, un échange, et j’ai fait état de cet échange où Foucault et Hadot ont eu l’impression de se comprendre, jusqu’à un certain point. Jamais Foucault ne parle de sagesse. Il parle de l’esthétique de l’existence. La jouissance de soi est vue en terme plus individualiste je dirais, que chez Pierre Hadot qui reste quelqu’un de très connaisseur de l’Antiquité, et dans l’Antiquité, l’individu véritablement n’existe pas.

- Jacques Paugam : Cette année au théâtre il y a eu deux petites merveilles, l’une à l’Odéon qui était Les perses d’Eschyle et l’autre à la Comédie française, Agamemnon de Sénèque, et là, on voyait une troisième dimension. Dites-nous si chez Foucault cette dimension était prenante, c’est-à-dire la dimension des dieux. Parce que dans Agamemnon ou dans Les perses la présence des dieux est permanente, déterminante, y compris chez ceux dont la vie n’a rien à voir avec l’observation de pratiques, de principes élémentaires de sagesse et d’harmonie. Est-ce que chez Foucault, il y avait cela ?

- Anne Baudart : Non, je ne pense pas, il n’y a pas cet aspect-là, il y a une quête, un peu désespérée, oui, mais une quête, ça n’est pas une fermeture, c'est une tension vers, mais sans réponse. C’est d’ailleurs un des points que Pierre Hadot signale comme un point différentiel entre sa vision de la sagesse se remettant à la lecture des Anciens, et leur trouvant une actualité mais les tirant dans un cadre plutôt esthète, enfin, plus esthète qu’esthétique.

- Jacques Paugam : Ce que Foucault était d’ailleurs viscéralement.

- Anne Baudart : Ce qu’il était, oui. Et la conception de la sagesse nécessairement est infléchie et adaptée à la philosophie de Foucault, à sa recherche personnelle sans que l’arrière-fond divin dont vous parlez soit effectivement aussi prégnant qu’il l’était chez les Anciens.

- Jacques Paugam : quelque chose a pu surprendre certains d’entre nous, moi le premier, c’est que vous mettiez Platon en avant alors que d’habitude quand on parle de sagesse et qu’on fait allusion à l’héritage gréco-romain, on aurait plutôt tendance à mettre en avant le trio des stoïciens, Épictète, Marc Aurèle, Sénèque. Pourquoi ?

- Anne Baudart : Parce que Platon écrit au 4ème siècle avant notre ère, et qu’il y a un héritage, mais le plus grand de tous c’est sans doute Socrate, mais on ne le connaîtrait pas sans Platon, et à partir de Socrate et du moment socratique, vous avez des courants qui vont se constituer, dont le courant stoïcien qui est un courant socratique, le courant cynique qui est un courant socratique, le courant épicurien qui est un courant socratique et le courant sceptique qui est un courant socratique. Nous avons un premier système, une première systématisation universelle du philosophique avec l’œuvre de Platon. Et c'est vrai que j’ai cherché dans l’œuvre de Platon les textes qui référaient au thème de la médecine, de la guérison, etc. Ça n’est pas contradictoire, ce n’est pas ou bien les stoïciens ou bien Platon ! Il y a une continuité dans la discontinuité.

- Jacques Paugam : J’ai sous les yeux un texte de Marc Aurèle : « Les dieux existent et ils ont soin des choses humaines, et pour que l’homme ne tombe pas dans les maux qui sont des maux véritables, ils lui ont donné tous les moyens ».

- Anne Baudart : Les moyens, ce sont la raison, la volonté, ce sont effectivement les qualités morales qui sont dans tout homme et qui doivent être orientées comme il convient. L’exemple de Marc Aurèle est extrêmement intéressant, parce que c’est quelqu’un qui était effrayé comme personne par la mort, et qui s’est traité lui-même. On est dans une conception du salut par soi-même, nous sommes d’accord, par rapport au christianisme qui était évoqué ce matin, mais il se sauve lui-même, en mettant des années d’ailleurs. C'est un vrai travail sur soi-même de comprendre que la mort n’était qu’un phénomène naturel au même titre que la mort d’une plante ou d’un animal. Mais ça n’a pas été compris tout de suite. C’est tout un travail sur soi que Marc Aurèle a fait.

- Jacques Paugam : Cela signifie que ce n'est pas tout-à-fait inaccessible contrairement à ce que vous nous disiez tout à l’heure ?

- Anne Baudart : Oui, parce que l’expression « un dieu pour les hommes », c’est la définition du sage de beaucoup de philosophes.

- Jacques Paugam : Et chez Marc Aurèle, il y avait aussi l’illustration de ce que vous disiez, c’est-à-dire toujours cette double dimension, la dimension de relation à l’autre et la dimension à la vie. Cette phrase est extraordinaire : « Ce qui vient des dieux est respectable en raison de leur excellence, ce qui vient des hommes est digne d’amour en vertu de notre parenté commune ».

- Anne Baudart : C’est le thème de la philanthropie. Un des critères de la sagesse pour Marc Aurèle, c’est la philanthropie.

- Jacques Paugam : De la part de l’un des plus grands empereurs de l’humanité, c'est inouï !

- Anne Baudart : Et qui vivait dans une pauvreté monastique, dans une sobriété exemplaire, il faut le souligner, dans une frugalité exemplaire.


La Fondation Ostad Elahi-éthique et solidarité humaine est une fondation reconnue d'utilité publique créée par décret du Premier ministre le 27 janvier 2000. Elle possède le statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations Unies. Le Conseil de l'Europe et l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sont membres de droit de son Conseil d'administration. Son président fondateur est M. Bahram Elahi, professeur émérite de chirurgie infantile.

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Ce colloque « Quelle sagesse pour notre temps ? », organisé par la Fondation Ostad Elahi, s’est tenu sous l’égide de l’Académie des sciences morales et politiques, en partenariat avec Le monde des religions et , à la Fondation Simone et Cino del Duca, à Paris.

Sur , vous pourrez entendre l’intégralité des interventions de ce colloque. Elles seront diffusées au fur et à mesure des mois qui viennent.

- Vous pouvez aussi écouter une émission avec le philosophe Bernard Bourgeois, de l’ASMP, qui présente ce colloque et surtout qui explique pourquoi notre époque n’est pas, selon lui, propice à trouver la sagesse…

- Ecoutez l'intervention de Michel Hulin, intitulée «L’orthodoxie et l’individualisme religieux en Inde».

- Ecoutez l'intervention de Maurice-Ruben Hayoun, intitulée "la sagesse dans la tradition juive et son apport pour aujourd’hui"

- Ecoutez l'intervention de Pierre Magnard, intitulée "Unicité de Dieu, unicité du genre humain"- Ecoutez aussi le philosophe Bernard Bourgeois présenter ce colloque : Bernard Bourgeois : Quelle sagesse pour notre temps ?

- Ecoutez l'intervention de Geneviève Gobillot, intitulée «Le Coran, guide de lecture des Écritures»

- Ecoutez l'intervention de Michel Lacroix, intitulée « Réalisation de soi et style d’existence »

- Consultez la biographie d'Anne Baudart sur le site de la fondation Ostad Elahi

[

->http://www.fondationostadelahi.fr/]

- consultez aussi le site de la Société française de philosophie dont Bernard Bourgeois est président d'honneur.

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