La mission Planck, une image renouvelée de l’univers

Par Jean-Michel Lamarre, de l’Observatoire de Paris. Une conférence du Bureau des longitudes

Jean-Michel Lamarre nous livre au cours de sa conférence, les détails du fonctionnement du satellite Planck, les techniques employées et interprète les premières images fournies par le satellite qui photographie l’univers tel qu’il était 370 000 ans avec le Big bang.

Au cours de sa conférence donnée au Bureau des longitudes en mars 2011, Jean-Michel Lamarre nous propose toute une série de clichés pris par le satellite Planck, lancé sur orbite en mai 2009.

Le satellite Planck mesure tout le ciel depuis le 15 août 2009, au rythme d’une carte complète tous les six mois environ. L’objectif principal de Planck est de cartographier le fond cosmologique micro-ondes en intensité et en polarisation. Cette mesure donne accès à une mine d’informations sur l’histoire de l’Univers et ses propriétés à grande échelle.
Jean-Michel Lamarre rappelle rapidement la logique de cette mesure et décrit les performances obtenues en vol par Planck. Les premiers résultats scientifiques de Planck ont été publiés en janvier 2011 dans une série de 25 articles comprenant l’intitulé commun « Planck Early Results ». Ils concernent « seulement » les avant-plans, c'est-à-dire tout l’Univers se trouvant entre nous et la surface de dernière diffusion.

Pour les astrophysiciens, Planck vient enfin combler la fenêtre spectrale 0,3-3 mm, fournissant des cartes complètes du ciel avec une sensibilité limitée par la statique du rayonnement et avec une résolution angulaire de quelques minutes d’arc.
Jean-Michel Lamarre présente une partie de ces résultats. L’interprétation des données sur le rayonnement fossile est basée au cours de cette conférence sur l’exploitation de tous les résultats et spécialement la comparaison de cartes obtenues dans des conditions différentes.
Cet objectif demande un traitement particulièrement soigné des erreurs statistiques et la traque des « effets systématiques » introduit lors de la mesure et de la réduction des données. Il nous donne ainsi une idée du travail entrepris dans ce sens par la large équipe internationale qui en a la charge.

Pour suivre au mieux les explications de Jean-Michel Lamarre, nous vous invitons à télécharger le support visuel de sa communication :

Jean-Michel Lamarre travaille au LERMA, Laboratoire d'étude du rayonnement et de la matière en astrophysique, Observatoire de Paris, UPMC, CNRS, ENS, Université de Cergy-Pontoise.

En savoir plus

Cette conférence était organisée par Le Bureau des Longitudes. Retrouvez le programme des conférences mensuelles sur leur site internet.
- Pour connaître son histoire et son rôle, écoutez : Le Bureau des longitudes, quatre siècles au service de sciences de l’univers et de l’astronomie

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