Après le déluge. La grande crise de la mondialisation

Avec Nicolas Baverez
Avec Jean-Louis Chambon
journaliste

Jean-Louis Chambon reçoit dans cette émission Nicolas Baverez pour évoquer son livre Après le déluge. La grande crise de la mondialisation édité chez Perrin.

Émission proposée par : Jean-Louis Chambon
Référence : pag685
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Après le «déluge» issu de la grande crise de la mondialisation, Nicolas Baverez, porte un diagnostic magistral sur les causes de ce désastre. Il nous propose d’aller à l’essentiel et de « cesser de creuser le trou » comme avant lui Keynes l’avait préconisé pour sortir d'une économie sub-claquante de sa situation dramatique.

L’auteur, historien et économiste, chroniqueur et auteur ne se résout pas pour autant à condamner le libéralisme et avance pour l’avenir des scénarii, des histoires qui visent à « panser les blessures provoquées par les folies collectives de ce début du siècle… ».

Des leçons à tirer ?
- Eviter avant tout le retour à l’ordre ancien du « business as usual… ».

- «Tirer le capitalisme mondialisé est la condition de sa préservation avec le nouveau pouvoir de la mondialisation : le G20.»

- Nicolas Baverez exprime des réserves par rapport à : « une politique économique qui a évité de justesse l’effondrement du système bancaire et la déflation mais qui pourrait de ce fait même retrouver ses certitudes, avec des risques de retour des économies de bulles pour les uns, ou à l’économie fermée pour les autres… »

L’auteur revient sur le bing bang de la mondialisation et ce qu’il qualifie du salut par la politique économique avec une sortie de crise de tous les dangers. Le capitalisme mondialisé ne pourra sortir que grandement transformé de cet épisode avec un ordre mondial nouveau : la revanche de l’Asie avec un nouveau directoire mondial entre la Chine et les Etat-Unis, des grands perdants, la France et l’Europe avec en tout état de cause la certitude qu’il faut raison garder et lutter contre la peur ambiante.

Conviction ultime : le capitalisme mondialisé ne pourrait supporter une nouvelle crise de même ampleur... et pourtant il y en aura d’autres.

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