Women’s status in armed conflicts (La place des femmes dans les conflits armés)

with Judith Gardam, Professor and researcher at Adelaide University (South Australia)
Avec Françoise THIBAUT
Correspondant

Professor and researcher at Adelaide University, known for her work on armed conflicts rights, specialised in conflicts civil rights, especially those for women, Judith Gordam shows up a very interesting status of women, the one in armed conflicts.

Émission proposée par : Françoise THIBAUT
Référence : ecl569
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Women have a special place in armed conflicts. Mothers, wifes, widows are, most of time, “survivors” and “suffer” the war with specific troubles and hurts. In the Geneva Conventions, women are not forgotten but not considered like special issues. It should be considered like it for the future to have a better view of these specific situations.

Judith Gardam

Eventually, the fence between soldiers and civils desappears while the number of civil deaths is increasing . In fact, during centuries, this trial to protect civils and separate them from fights was utopist . There are numerous conflicts - not between States - but between groups inside States or trans-étatic groups.

Judith Gardam also talks about women and children used as "human shields” and the special issue of women-soldiers . In any case, violence is a solution, but on the other hand women are too socialised in a passive, innocent and“soft culture”, according to Judith Gardam. How to find the good position ? The UN Woman Day, on March 9th , is neither sufficient nore operative but it's a way to evocate this issue. In fact, every day should be the "woman day" !

Traduction française

Les femmes tiennent une place toute particulière dans les conflits armés. Au delà de leur rôle de mère, épouse, voir veuve, elles doivent également faire face à des situations éprouvantes telles qu'abandonner leur foyer, parvenir à subsister ou bien s'exiler.

Lorsque Judith Gardam commença ses travaux, elle découvrit qu'il n'existait que très peu de recherches sur ce sujet. Les Conventions de Genève traitant peu de ces situations particulières ; les sévices encourus sont souvent peu traités (retrait ou mort des enfants, viols). Le but n'est pas d'obtenir des textes revendiquant des droits au statut de la femme mais d'apprendre à élargir l'éventail des situations couvertes par les textes.

Actuellement la barrière entre soldats et civils a tendance à se gommer, alors que pendant des siècles l’effort du droit a été de tenter de protéger les non-combattants directs. Mais cette tendance reste utopique. La tendance n'est plus vraiment la lutte entre Etats, mais la lutte entre "groupes" à l'intérieur des Etats ou de manière trans-étatique. Judith Gardam parle aussi des femmes et des enfants employés comme «boucliers» humains et de la situation particulière des femmes-soldats . La violence n’est jamais une solution ; mais par ailleurs, en tant que féministe convaincue, Judith Gardam regrette que les femmes continuent d’être éduquées dans une tradition culturelle de soumission et de passivité, même en Occident. La Journée internationale des Femmes (le 9 Mars) officialisée par les Nations Unies depuis 1977, bien que peu efficace, est un moyen planétaire d’évoquer ces problèmes.

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