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Dans Peinture :
Yves rescalat est presque intarissable sur les images de cinéma et de télévision réalisées sur Georges Mathieu. Il raconte dans cet entretien, l’histoire de ce film « choral » entre trois artistes, le peintre Georges Mathieu, le cinéaste Frédéric Rossif et le musicien et compositeur Vangelis.
Que signifiait peindre sous l’œil des caméras pour Georges Mathieu ?
En 1961, la télévision française l’avait filmé en train de peindre Le grand Dauphin et avait diffusé ce moment de création en première partie de soirée. À cette époque il n’y avait qu’une seule chaîne. Dix ans plus tard, Rossif réalise ce film avec lui, à la manière d’un opéra visuel.
Yves Rescalat nous rappelle la volonté de Frédéric Rossif de ne pas tricher pour saisir ce moment de création, tourné en 1971 dans les studios d’Épinay-sur-Seine où Mathieu a exécuté deux toiles, L’élection de Charles Quint et La nécessité de l’Espérance. De plus, Rossif a également intégré dans son film, Georges Mathieu ou la fureur d’être, ce qu’il a appelé « une interview calligraphique » de Mathieu, un autre moment très original de ce film rare.
Comment Rossif a-t-il placé ses caméras pour saisir les gestes si particuliers de Mathieu ? Quels choix ont guidé son montage ? Comment les deux hommes se sont-ils rencontrés, mis d’accord pour filmer l’œuvre et l’artiste en création ?
Pour en savoir plus
Georges Mathieu, membre de l’Académie des beaux-arts depuis 1975
Espace Georges Mathieu au Château-Musée de Boulogne-sur-Mer, premier Musée de France à accueillir une section d’importance dédiée à Georges MATHIEU, peintre majeur de l’abstraction d’après guerre.
Sur Canal Académie : -Regards sur la peinture de Georges Mathieu : entre fulgurance et intuition
DVD, Georges Mathieu ou la fureur d’être, un film de Frédéric Rossif, commentaires de François Billetdoux, musique de Vangelis, 2009, produit par Zoroastre
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