« Comment réorganiser notre système de prélèvements obligatoires pour améliorer rapidement et durablement la compétitivité de notre économie et de notre territoire et réduire notre chômage, à pression fiscale inchangée ? ».

Communication de M. Henri de Castries, président de l’Institut Montaigne en séance publique de l’Académie des sciences morales et politiques

L’orateur a d’abord remis en perspective la question de l’impôt en rappelant ses finalités (financer les dépenses de l’État et des collectivités, mais aussi redistribuer la richesse ou peser sur les décisions des acteurs économiques) et ses paramètres (qui taxer ? que taxer?), de manière à faire prendre conscience que toute réforme fiscale implique de faire des choix et de fixer des priorités. Puis, il a avancé des propositions de réformes. L’urgence, selon lui, est de « déverrouiller les endroits où les dommages sont les plus rapides, ont tendance à s’aggraver et pourraient devenir irrémédiables». Dans cette perspective, il opte pour baisser les taxes sur le capital et les charges qui pèsent sur le travail (non sans fixer dans ce dernier cas des contreparties). A l’inverse, il préconise un relèvement des impôts sur la consommation, seul moyen de mettre à contribution les importations étrangères.

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