Les problèmes structurels de l’économie française

La chronique de Jacques de Larosière, ancien gouverneur de la Banque de France
Avec Marianne Durand-Lacaze
journaliste

Pour quelles raisons l’économie française se heurte-t-elle à des problèmes structurels récurrents ? Le regard critique de Jacques de Larosière sur les questions de compétitivité, sur le commerce extérieur et sur la part de l’industrie dans l’économie française : des symptômes aux causes, regard sur un phénomène complexe et interactif.

Émission proposée par : Marianne Durand-Lacaze
Référence : chr915
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La France souffre-t-elle de problèmes structurels graves qui l'empêchent de sortir de la crise de 2008 ? Dans sa chronique financière sous forme de conversation, Jacques de Larosière liste et identifie, pour nous, ces problèmes structurels, tels que la détérioration de notre commerce extérieur depuis une décennie et la faiblesse des marges de compétitivité de nos entreprises, mises à part les grands groupes d'envergure internationale. En s'appuyant sur les derniers chiffres parus, Jacques de Larosière nous en explique les causes précisant que la part de l'industrie dans l'économie française ne représente plus que 13 %, que ses coûts unitaires de main-d'œuvre augmentent par rapport à ses voisins, que ses charges publiques sont en hausse également et qu'enfin, la formation de sa main-d'œuvre est en revanche inadaptée par rapport aux besoins de l'industrie actuelle. Cette combinaison de facteurs aboutit à un cercle vicieux que prouvent les derniers indicateurs en sa possession qui révèlent que la France a perdu 5 points de compétitivité de 1999 à 2010 : la France en a, en effet, gagné 6 par rapport à L'Allemagne qui en a gagné 11 durant cette même période.

Dans ces conditions, la modernisation de nos entreprises pour gagner en compétitivité s'avère extrêmement difficile voire impossible. Existe-t-il des solutions ? Des objectifs nouveaux peuvent-ils nous aider à sortir de cet engrenage ? Découvrez dans cette émission, l'éclairage de l'académicien, ici résumé, sur ces problèmes généralement présentés sur le même rang d'importance, alors que la chute des marges déficitaires semblent à ses yeux le problème primordial mais aussi, ses propositions en guise de réponse à la complexité de nos questions économiques.

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