Un colloque académique pour présenter la collection des MPMA ({Monumenta Paleographica Medii Aevi} qui sauve le patrimoine écrit médiéval
L’édition des fragiles documents médiévaux, sous la forme de fac-similés à grandeur d’original, s’affirme comme une nécessité. La collection des MPMA, soucieuse de la sauvegarde des documents authentiques, permet aux chercheurs et aux amateurs d’Histoire de mieux connaître, avec des reproductions et des annotations scientifiques, les trésors écrits du IX° siècle au XVI° siècle.
Écoutez Jean-Pierre Mahé, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, président de cette Académie pour l’année 2012, Elisabeth Lalou et Marc Smith, paléographes, présenter les MPMA, cette série d’ouvrages qui s’attache à la reproduction photographique des plus anciens documents du Moyen-âge.
dimanche 18 novembre 2012
- Emission proposée par :
Anne Jouffroy
A propos de "La demeure médiévale", une exposition aux Archives nationales
Pour cette toute première émission du "Cercle des médiévistes", c’est l’académicien Philippe Contamine, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, que vous allez entendre. Il a choisi d’évoquer une belle exposition : « La demeure médiévale à Paris » qui se tient aux Archives nationales à Paris, en cet automne 2012. Combien d’habitants demeuraient en la capitale au XIII e et au XV e siècles et dans quels types d’habitations ? Si les plus récentes recherches affinent les réponses, bien des interrogations restent en suspens...
dimanche 11 novembre 2012
- Emission proposée par :
Hélène Renard
Les scénaristes Ayroles et Delalande sont les invités de Christophe Dickès
La bande dessinée offre parfois de belles surprises : la série De cape et de crocs dont le dixième et dernier tome vient de paraître (2012), constitue un hymne à la langue française et à la littérature du XVIIe siècle. Son scénariste, Alain Ayroles, est l’invité de cette émission d’histoire animée par Christophe Dickès. A ses côtés, Arnaud Delalande, co-auteur d’une monographie en trois tomes consacrée à Aliénor d’Aquitaine, évoque l’adaptation de la grande histoire en bande-dessinée.
Extrait de "L’essentiel avec..." Michel Zink, Secrétaire Perpétuel de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Entretien avec Jacques Paugam
Michel Zink, grand universitaire philologue et médiéviste, spécialiste éminent de la littérature du Moyen Age, a été élu le 28 octobre 2011 Secrétaire perpétuel de l’Académie des inscriptions et belles-lettres dont il était membre depuis le 3 juin 2000. Il répond à la première question de la série "l’Essentiel avec..." posée par Jacques Paugam : quel a été, à vos yeux, dans votre parcours, votre carrière, votre vie, le moment essentiel ? Écoutez la réponse de ce professeur au Collège de France qui évoque pour nous son parcours, ses responsabilités et ses nombreux souvenirs.
avec l’historienne médiéviste Nicole Bériou, correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres
Les templiers, hommes de Dieu et hommes des champs de batailles, incarnent la violence sacrée, la guerre sainte et la croisade. La reconnaissance de l’ordre du Temple, à Troyes en 1129, et l’appui spectaculaire que lui a apporté saint Bernard en écrivant son Éloge de la nouvelle chevalerie lui a permis de servir de modèle à tous les ordres religieux-militaires. Écoutez Nicole Bériou évoquer l’origine et les singularités de cette nouvelle forme de vie religieuse.
Dernière émission de la série "Les grands Ducs de Bourgogne", par Philippe Contamine, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et l’historien Bertrand Schnerb
Depuis le début du XVe siècle, la puissance bourguignonne avait suscité l’inquiétude. La progression de cette puissance, et la violence étatique du Téméraire, firent naître la peur. Cette peur, qui coalisa ses ennemis, est-elle, seule, à l’origine de la dislocation de l’État bourguignon ? Le duc Charles avait-il le sens dynastique ? Quel avenir pour la Bourgogne ? Écoutez les historiens médiévistes Philippe Contamine, de l’Académie des inscriptions et belles lettres, et Bertrand Schnerb.
dimanche 1er juillet 2012
- Emission proposée par :
Anne Jouffroy
Cinquième émission de la série sur "Les grands Ducs de Bourgogne", par Philippe Contamine, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et l’historien Bertrand Schnerb
Charles de Bourgogne dit « Le Téméraire » rêvait d’égaler Alexandre le Grand. « Une moitié d’Europe, a dit Commynes, n’eüt su le contenter ».
Unique héritier de la puissance bourguignonne il s’attacha à agrandir les conquêtes territoriales de ses prédécesseurs et à réformer l’État bourguignon. Dans cette première émission sur Charles le Téméraire, Philippe Contamine, de l’Académie des inscriptions et belles lettres, et Bertrand Schnerb évoquent la personnalité tourmentée et complexe du prince le plus considérable de son temps, ses affrontements avec Louis XI et ses grandes réformes.
Une émission avec Fabrice Hadjadj, Jean-François Cellier et Olivier Grenson, animée par Christophe Dickès
Christophe Dickès reçoit le philosophe Fabrice Hadjadj (Prix Montherlant-Académie des beaux arts en 2009), Jean-François Cellier, respectivement scénariste et dessinateur de Jeanne la Pucelle (Éditions Soleil), et Olivier Grenson, auteur de La douceur de l’enfer (Le Lombard). Au travers de ces deux œuvres remarquables, l’histoire se trouve au carrefour de la pensée religieuse et de la philosophie, de la recherche et de l’accomplissement de soi.
Un hommage intime à Jacques Coeur, le favori disgrâcié
Jean-Christophe Rufin, de l’Académie française, présente son dernier ouvrage Le Grand Cœur : un roman d’aventure, une biographie précise, des confessions mélancoliques. « Pendant mon enfance à Bourges, il fut celui qui me montrait la voie, qui témoignait de la puissance des rêves et de l’existence d’un ailleurs de raffinement et de soleil : son nom était Jacques Cœur. »
Quatrième émission de la série sur "Les grands Ducs de Bourgogne", par Philippe Contamine, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et l’historien Bertrand Schnerb
La cour de Philippe le Bon fut la cour la plus brillante de l’Europe du XVe siècle. Fêtes et cérémonies, véritable instrument de propagande politique, renforçaient le prestige de la Maison de Bourgogne. L’hôtel ducal fut un cadre privilégié, mais pas exclusif, pour le développement d’une culture de cour.
Qu’est-ce qu’une culture de cour ? Quel fut le rayonnement culturel de la cour de Bourgogne ?
Philippe Contamine, de l’Académie des inscriptions et belles lettres, et Bertrand Schnerb
évoquent les fastes du duché de Bourgogne et leur postérité à la cour de France
Troisième portrait de la série "les Grands Ducs de Bourgogne", par Philippe Contamine, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et l’historien Bertrand Schnerb
Philippe le Bon, duc de Bourgogne de 1419 à 1467, serait-il le « duc du juste milieu » ? Comment concilia-t-il, à la fois, sa volonté de jouer un rôle prépondérant en France et son ambition de créer un État proprement bourguignon ? Philippe Contamine et Bertrand Schnerb ont observé attentivement les entreprises politiques de ce prince dans ce qu’il est convenu d’appeler les « Pays-Bas bourguignons ». Troisième émission de notre série consacrée aux Grands Ducs d’Occident.
dimanche 29 avril 2012
Deuxième portrait de la série "les Grands Ducs de Bourgogne", par Philippe Contamine, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et l’historien Bernard Schnerb
Traître à la nation, prince tyrannicide, Jean sans Peur, deuxième duc de Bourgogne de la dynastie des Valois est entré dans l’Histoire avec une sombre réputation. Philippe Contamine, de l’Institut de France, et Bertrand Schnerb dessinent un portrait circonstancié de ce personnage, assassiné à Montereau, et du rôle qu’il joua dans les affaires politiques du royaume de France à l’époque du « roi fou » Charles VI.
L’historien médiéviste, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, est l’invité de Damien Le Guay
En ces temps incertains où nous ne savons plus « à quels saints nous vouer », les prophètes (plutôt de malheur) sont de retour. Pourquoi ? Avant tout pour vivre « une crise de l’avenir sans précédent » et une actuelle fascination pour « la séduction du désastre » -les peurs atomiques et écologiques. N’oublions pas les replis identitaires et les « délires incantatoires du new age » selon l’expression d’André Vauchez.
L’historien de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, ancien directeur de l’Ecole française de Rome, spécialiste de la spiritualité médiévale – et auteur, en particulier d’une superbe biographie de François d’Assise (2009) – vient de rassembler autour de lui différents spécialistes pour faire une histoire du prophétisme dans l’espace judéo-chrétien. Ce recul historique nous permet de mieux comprendre ce que nous vivons et d’avoir une vue de longue durée sur ces phénomènes étranges.
Martin Aurell, lauréat de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, est l’invité de Christophe Dickès
La renaissance n’a pas eu lieu au XVIe siècle mais bien aux XIIe et XIIIe siècle si l’on en croit Martin Aurell (Prix Bordin 2008 de l’Académie des inscriptions et belles-lettres). Avec son étude sur le savoir et la conduite de l’aristocratie à l’époque médiévale, il décrit l’imprégnation littéraire des milieux chevaleresques. Son livre "Le Chevalier lettre" constitue une monographie admirablement bien documentée sur la culture en un temps que l’on a trop souvent considéré comme un âge obscur. Cette seconde émission consacrée au sujet décrit l’incidence du renouveau culturel sur les mœurs et la société médiévale.
Premier portrait d’une série sur les Grands Ducs de Bourgogne, par Philippe Contamine, de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et l’historien Bertrand Schnerb
Entre le milieu de XIVe et la fin du XVe siècle, les quatre ducs de Bourgogne de la Maison de Valois, Philippe le Hardi (1363-1404), Jean sans Peur (1404-1419), Philippe le Bon (1419-1467) et Charles le Téméraire (1467-1477) rassemblent sous leur autorité un vaste ensemble territorial et forgent un État original, qui paraîtra, au mitan du XVe siècle, mettre en péril le royaume de France.
Philippe le Hardi, prince du sang des lys, duc de Bourgogne depuis 1364, comte de Flandre en 1384, construit l’État burgundo-flamand, gouverne la France pour le roi fou et impose sa politique à l’Europe.
Philippe Contamine, membre de l’Institut, et Bertrand Schnerb, évoquent cet homme d’État fastueux, fondateur de la « puissance bourguignonne ». Trois autres portraits seront proposés dans d’autres émissions.
avec le médiéviste de l’Académie des inscriptions et belles-lettres, et Marie-Hélène Tesnière, de la Bibliothèque nationale de France
Dans la galerie des princes du XIVe siècle, Gaston III (1331-1391), comte de Foix et vicomte de Béarn, a une place singulière. Il choisit de se faire appeler « Fébus », c’est à dire « Soleil », et organise sa légende. Les récits, très admiratifs, de son ami Froissart, poète et historien, laissent deviner un prince tout à la fois solaire et ténébreux. Mais Gaston Fébus doit surtout sa renommée à son extraordinaire Livre de la Chasse. Philippe Contamine et Marie-Hélène Tesnière évoquent le destin tragique de ce seigneur d’exception -pieux mais homicide- passionné de poésie, de science, et grand chasseur devant l’Éternel.
avec Cécile Morrisson, correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres
La parution du 3è tome du "Monde Byzantin", sous la direction d’Angeliki Laiou et de Cécile Morrisson, nous offre le plaisir de recevoir cette dernière, byzantiniste, correspondant de l’Académie des inscriptions et belles-lettres. Spécialiste des monnaies byzantines et donc de l’histoire économique de l’Antiquité tardive et du Moyen-âge, après avoir évoqué la haute figure de Paul Lemerle, elle explique comment les trois derniers siècles de Byzance, Etat pourtant en décadence, furent une période de fécondité intellectuelle et culturelle.
avec Pierre Magnard, philosophe, historien de l’humanisme de la Renaissance, lauréat de l’Académie française
Marsile Ficin (1433-1499), fondateur d’une "Académie platonicienne" à Florence au XV ème siècle, nous est ici présenté par le philosophe et historien de la Renaissance, Pierre Magnard dont l’ouvrage "Questions à l’humanisme" avait reçu le Grand Prix de philosophie de l’Académie française. Il explique pourquoi Ficin, traducteur des oeuvres majeures de l’Antiquité, a voulu fonder une Académie qui fut un lieu de vie, un véritable foyer spirtuel.
La chronique Sites et Monuments de Robert Werner, correspondant de l’Académie des beaux-arts
Le 26 mai 2011 fut un grand jour pour la ville de Sélestat en Alsace : la Bibliothèque Humaniste, celle du savant Beatus Rhenanus, est officiellement inscrite par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture, au registre de " Mémoire du monde ". Robert Werner dresse ici le portrait de Beatus Rhenanus, figure maîtresse de l’humanisme rhénan, et rappelle le rayonnement culturel de la ville de Sélestat, carrefour européen.
dimanche 12 février 2012
Une vision « globalissante » du « phénomène Jeanne d’Arc »
La destinée de Jeanne d’Arc (1412-1431) est simple, sublime mais aussi étrange. Philippe Contamine et Xavier Hélary évoquent Jeanne-d’Arc, Histoire et Dictionnaire, le livre qui réunit l’ensemble des connaissances disponibles sur ce personnage mystérieux. Le profond renouvellement, depuis une génération, de l’historiographie pour la fin du Moyen-Age permet de mieux appréhender cette figure singulière. L’histoire de Jeanne-d’Arc n’est pas close.