François Gros, un scientifique amoureux du latin-grec

François GROS
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Membre de l'Académie des sciences

François Gros, secrétaire perpétuel honoraire de l’Académie des sciences, professeur au Collège de France, découvreur en biologie moléculaire, revient sur la nécessité des "humanités" et notamment du latin-grec dans la formation d’un esprit scientifique.

François Gros, académicien des sciences, l'affirme : "les langues dites mortes, que l'on pourrait plutôt appeler des langues de culture, sont avant tout des langues formatrices de l'homme d'aujourd'hui".

François Gros, secrétaire perpétuel honoraire de l’Académie des sciences, a mis en évidence en 1961 l’existence d’acides ribonucléiques messagers, avec Jacques Monod et François Jacob.

Sans sa formation classique, le conseiller de ministres que fut François Gros, membre de l'Institut depuis son élection en 1979 à l'Académie des sciences, professeur au Collège de France et à l'Institut Pasteur (qu'il a dirigé de 1976 à 1981), aurait-il pu expliquer, transmettre, vulgariser, mettre à la portée des autres, des notions parfois difficiles de biologie moléculaire, comme l'ARN messager dont il fut le co-découvreur ?

Dans cette rubrique malicieusement intitulée par Elisabeth Antébi : "rayon gamma-facteur épsilon", il nous raconte son éblouissement devant la poésie des noms latins des plantes, et son émotion de voir l'ancien -les classifications latines d'antan- rejoindre l'infiniment moderne, grâce aux traitements de ces classifications par l'informatique. C'est aussi grâce à l'ordinateur qu'est née une toute nouvelle discipline, la biomatique, ou traitement numérique des paramètres de la vie.

Sans oublier que tous ces termes sont des déclinaisons à partir du grec, "bios" la vie, "enzyme" le levain, et que l'ARN messager, terme trouvé par Monod, n'est jamais qu'un avatar cellulaire de l'ange "angelos" signifiant en grec le messager...

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