Geneviève Gobillot : Le Coran, guide de lecture des Écritures

Professeur de civilisation arabo-musulmane, elle intervenait au colloque "Quelle sagesse pour notre temps ?" de la Fondation Ostad Elahi Ethique et Solidarité humaine
Avec Jacques Paugam
journaliste

A l’occasion de la 10 ème édition de la journée de la solidarité humaine, l’Institut de France accueillait un colloque dont le thème s’articulait autour de la question "Quelle sagesse pour notre temps ?" Geneviève Gobillot, professeur de civilisation arabo-musulmane et d’histoire des idées à l’université de Lyon, spécialiste de la mystique musulmane des premiers siècles, qui, depuis 12 ans, travaille sur les lectures intertextuelles et interculturelles du Coran, a donné un exposé intitulé « Le Coran, guide de lecture des Ecritures ».

Émission proposée par : Jacques Paugam
Référence : col672
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Cette émission vous est proposée dans le cadre du partenariat établi entre Canal Académie et la Fondation Ostad Elahi Ethique et Solidarité humaine.
Elle se divise en deux temps : dans le premier, vous pourrez écouter l’intervention de Geneviève Gobillot, puis, dans le second, l’entretien de Geneviève Gobillot répondant aux questions du journaliste Jacques Paugam, modérateur et animateur de ce colloque.

Le Coran, guide de lecture des Ecritures

"Je vais essayer de vous présenter, le plus rapidement possible, - ce qui va être peut-être un peu compliqué - pourquoi le Coran recèle une sagesse pour notre temps.

Tout d’abord, je tiens à préciser que je ne vais pas vous dire quelque chose de nouveau sur le Coran, mais au contraire essayer d’éclairer quelque chose que dit le Coran et qui n’a peut-être pas été vu dans sa totalité pour diverses raisons historiques.
Le Coran, en vérité, considère précisément que la science, le ahim ne peut se trouver qu’à l’intérieur du texte. Tout ce qui pourra être apporté de l’extérieur de ce texte ne fera que cacher cette sagesse. Donc, nous allons essayer tout simplement de plonger un tout petit peu à l’intérieur du texte. J’ai proposé cette plongée à l’intérieur du texte par un biais, un biais qui est l’intertextualité. Cette intertextualité, elle existe, elle est dans le texte. La question est de savoir comment elle a été interprétée jusqu’à nos jours. Cette intertextualité n’a pas toujours été saisie comme elle aurait dû l’être.

Manuscrit du premier siècle de l’hégire exposé à la bibliothèque d’Alexandrie en Égypte.

Dès les débuts peut-être de l’islam, elle n’a pas été vraiment saisie parce que dès le départ on a appris à beaucoup de musulmans, si vous voulez, que le Coran se suffisait à lui-même et ils l’ont interprété comme le fait que le reste des textes devait être mis de côté. Or, le fait que le Coran se suffit à lui-même n’implique pas une mise de côté des autres textes. C’est un premier point. Et ensuite, au niveau de l’orientalisme donc, qui a des racines très anciennes, les orientalistes ont la plupart du temps compris cette intertextualité comme des emprunts, une série d’emprunts, une série d’influences ou une série à la limite presque du plagiat. Tout cela a gâché considérablement l’approche du Coran. Simplement, l’approche que je propose maintenant est de considérer l’intertextualité de l’intérieur du texte coranique lui-même comme quelque chose de voulu et, ce qui est le cas, voulu par le texte lui-même. Donc, une intertextualité voulue, qui tout d’abord se définit par sa richesse et par sa diversité. Cette richesse et cette diversité donc, impliquent le fait que le Coran s’intéresse à des textes qui ne sont pas seulement les textes bibliques, mais il y a les textes bibliques, les textes parabibliques, et même ce qu’on pourrait appeler les textes postbibliques qui sont quelquefois des commentaires sur les textes bibliques.
Donc le Coran introduit à un univers de pensées, volontairement. Il introduit à cet univers de pensées non pas d’une manière désordonnée et par hasard mais à partir de certains points de vue bien particuliers. Tout d’abord du point de vue de la multiplicité.

Que signifie cette multiplicité ? Le Coran fait volontairement allusion à des passages bibliques qui peuvent être des passages évangéliques, ou des passages de l’Ancien Testament, donc du Deutéronome de la Torah, disons globalement de la Torah et même de la plupart des autres Livres du judaïsme. Et puis, il fait également volontairement allusion à des textes que nous considérons, enfin que les chrétiens ou les juifs ont considéré comme apocryphes, donc des pseudépigraphes de l’Ancien Testament et ce qu’on a appelé les apocryphes du Nouveau Testament, plus encore un grand nombre de textes.
Mais restons seulement dans les textes bibliques et parabibliques. Donc que signifient ces choix ? Ces choix volontaires du Coran signifient que tous ces textes ont une certaine valeur. Il y a là un problème de canonicité. Un problème avec les canoniques. Qu’est-ce que c’est, les canoniques ? Finalement, cela a été des rassemblements de textes qui ont été faits par les chrétiens et les juifs. À l’époque où le Coran s’exprime sur le sujet, les canons ne sont même pas encore vraiment fixés, surtout dans le christianisme. Donc, le Coran propose de se baser sur un canon beaucoup plus large que ce qu’on imagine, un canon dans lequel rentrent justement énormément d’apocryphes. Que signifient ces apocryphes ? Ces apocryphes représentaient chacun un groupe religieux qui pouvait être des gnostiques, des manichéens, beaucoup de groupes religieux qui existaient à l’époque.

Geneviève Gobillot,
professeur de civilisation arabo-musulmane et d’histoire des idées à l’université de Lyon


Ce premier point, ce que veut dire par là le Coran, c’est que nul n’est exclu. Nul texte sacré monothéiste n’est exclu et donc nul n’est exclu a priori. Mais il y a une autre chose. Le Coran ne propose pas de prendre globalement tout cet immense canon de façon indifférente. Le Coran propose d’avancer à l’intérieur de ce canon par rapport à une certaine sagesse. On ne peut pas lire cet ensemble de textes n’importe comment. On doit le lire en fonction d’une sagesse et c’est cette sagesse que le Coran propose d’apporter. C’est-à-dire un certain nombre de critères pour déterminer comment lire ces textes, c’est-à-dire comment séparer une certaine ivraie d’un certain bon grain à l’intérieur de ces textes. Cette démarche est une démarche qui ne surprend absolument pas pour l’époque où le Coran est apparu : on l’a trouvée chez les manichéens en particulier, mais on l’a trouvée dans le judaïsme lui-même, dans les commentaires rabbiniques et on l’a trouvée aussi bien chez les Pères de l’Eglise. C’est-à-dire certains passages de l’Écriture qui accrochaient, qui ne passaient pas ; donc, le Coran propose ses propres critères de lecture de ces passages de l’Écriture qui souvent ont déjà été épinglés par les rabbins ou épinglés par les Pères de l’Eglise, et il propose cette relecture. Mais cette relecture, qu’a-t-elle a de particulier ? Elle a de particulier qu’elle est apportée par Dieu. Ce n’est pas une relecture censée être apportée par les hommes, donc c’est une réécriture de certains passages de ces textes.

Les différents critères de lecture des Ecritures

Je vais vous parler rapidement de ces critères, de la teneur de ces critères. Ce sont des critères éthiques, essentiellement d’éthique et de morale. On peut dire, par exemple, que l’un des grands critères, bien entendu, est ce qu’on a appelé l’unicité de Dieu. Qu’est-ce que veut dire l’unicité de Dieu ? Ce n’est pas seulement, bien entendu, affirmer « Dieu est unique ».
Pour le Coran, l’unicité de Dieu, c’est se forger une pensée selon laquelle on va justement mettre Dieu avant quoi que ce soit et d’abord avant soi-même. Ensuite, mettre Dieu avant les religions, c’est-à-dire que les religions ne sont pas dénigrées, mais qu’elles ont une place qui est d’être au service à la fois de Dieu et de l’homme. Donc ce qui compte, c’est Dieu avant tout, les religions ensuite, et les religions ne doivent pas s’imposer en tant que religions élues et exclusivistes. Le Coran, c’est le rejet aussi de tout exclusivisme religieux. Voilà un premier critère.

On a ensuite des critères beaucoup plus concrets : le refus de la violence et, tout d’abord, le refus d’attribuer la violence à Dieu ou à un prophète, et tout au moins le refus de penser qu’un prophète, par exemple, a pu accomplir des fautes sans se repentir. On a par exemple, cette idée qu’Adam, après la faute, s’est repenti. On peut le tirer, peut-être l’extrapoler de la Bible, mais le Coran dit : « Oui, soyez-en sûrs, Adam s’est repenti. » Pour Moïse, après avoir tué un Égyptien, on n’a pas dans la Torah de preuves précises qu’il se soit repenti. En réalité, le Coran dit : « Oui, il s’est repenti. » Il y a des précisions de ce genre. Également, Dieu ne peut pas commettre de meurtre voulu et ne peut pas commettre de violence. Donc on a nos dix plaies d’Égypte de la Bible qui deviennent neuf dans le Coran, c’est-à-dire pas de mort des fils aînés des enfants d’Égypte, parce que Dieu n’agit pas comme cela. Donc nous avons toute une série de critères de ce genre qui jouent pour une relecture des textes, de tous les textes sacrés de tous les monothéismes de l’époque.

Le Coran se place en tant que guide de lecture. Et rapidement, deux mots sur la méthode : comment propose-t-il d’être guide de lecture ? À travers la fameuse méthode de l’abrogation. Qu’est-ce que veut dire abrogation ? On a toujours tendance à penser et on dit que le Coran abroge les textes antérieurs. Oui, il les abroge ! Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Cela ne veut pas dire qu’il les a effacés, rejetés et mis de côté, cela veut dire qu’il enseigne des rectifications, corrections, manières de les lire différentes. Comment les lire ? Abrogation et oubli. C’est-à-dire que lorsque quelque chose ne peut pas être abrogé et est vraiment choquant, comme cette dixième plaie d’Égypte, on l’oublie. On l’oublie tout simplement. Ce sont les deux critères d’action du Coran sur les textes anciens.

Et pour finir, je dirai que les critères de lecture du Coran, donc de morale et d’éthique, le lecteur est la personne à qui il entend le mieux les appliquer : « Lecteur, si tu veux me suivre, si tu as confiance dans ce que je dis, tu dois d’abord te réformer toi-même ! » Et le Coran est une épreuve, est une initiation de lecture pour qui va vouloir se transformer lui-même suffisamment pour devenir capable, non seulement de lire les textes antérieurs, mais de lire aussi le Coran lui-même, qui a ses secrets, qui a ses mystères - je ne peux pas en parler, ce serait trop long - et donc qui va se transformer. Il y a une transformation du lecteur lui-même qui est requise et cette transformation est justement dans la connaissance de tous les textes, dans l’acceptation de tous les écrits et, par amour pour Dieu, dans l’acceptation de tous les hommes et de l’ouverture de la miséricorde, de reconnaître que la miséricorde divine s’applique à tous. C’est-à-dire que le salut n’est refusé en principe à personne.


Retrouvez maintenant la seconde partie : l’entretien entre Geneviève Gobillot et Jacques Paugam, journaliste à Canal Académie.

- Jacques Paugam : Geneviève Gobillot, merci. Je vais vous avouer mon inculture mais j’ai sursauté en entendant quelque chose et j’aimerais bien que vous le redisiez. Quand vous dites : « Dans le Coran, il n’y a pas d’exclusivisme religieux et donc dans la religion musulmane, on ne considère pas que la voie musulmane soit là… »

- Geneviève Gobillot : Je n’ai pas parlé de la voie musulmane, je n’ai pas parlé de la religion musulmane.

- Jacques Paugam : Si, vous avez employé la formule : il n’y a pas d’exclusivisme religieux. Je ne suis pas le seul à avoir réagi. Alors expliquez-nous !

- Geneviève Gobillot : Oui, tout à fait ! Dans le Coran, il n’y a pas d’exclusivisme religieux, au contraire, c’est un effort énorme pour détruire la notion même d’exclusivisme. Je vais essayer de vous le dire.

- Jacques Paugam :Cela veut dire qu’un musulman doit considérer qu’un chrétien peut avoir la Vérité comme lui a la Vérité, qu’un juif peut avoir la Vérité, est-ce cela ?

- Geneviève Gobillot : Cela ne veut pas dire qu’il considère qu’un chrétien a la Vérité comme lui, mais il considère qu’un chrétien, en suivant son chemin de chrétien, peut suivre un chemin qui le conduit à Dieu. Mais cela ne veut pas dire que le chemin du chrétien est meilleur que le sien. Le chrétien a un chemin qui doit être respecté et qui peut conduire à Dieu.

- Jacques Paugam : D’accord. D’autre part, vous parliez d’abrogation et d’oubli. Vous avez cité un exemple ; pourriez- vous nous en citer d’autres ? Parce que c’est passionnant.

- Geneviève Gobillot : Oui, il y a énormément de passages. Parmi les principes essentiels du Coran, il y a l’idée de la transcendance absolue des esprits. C’est très important et, vraisemblablement, à l’époque c’était très important. Mais je crois que de nos jours l’idée que l’esprit est totalement transcendant peut être encore très importante. Par exemple, nous avons la question des anges, qui était très importante à l’époque et aussi je crois de nos jours. Les anges, finalement, comment doit-on les considérer ?
Le Coran reprend un certain nombre de thèmes : on a le fameux thème biblique des anges, des messagers qui étaient venus voir Abraham à Mambré. Dans le texte de la Torah, lorsque les messagers sont arrivés auprès d’Abraham, Abraham a sacrifié un veau et ils ont mangé. La question a été alors soulevée par de nombreux rabbins de se dire : « Est-ce que ces messagers pouvaient être des anges ? Qui étaient ces messagers ? Ils ont mangé. » Petit à petit, avec le temps, on en est arrivé à l’idée que cela ne pouvait être que des anges, mais c’était très embêtant. Donc un apocryphe, comme par exemple le Testament d’Abraham, a essayé de résoudre la question en disant : Tiens, ces anges étaient très ennuyés lorsqu’Abraham leur a apporté ce veau et ont dit à Dieu : « Mais qu’est-ce qu’on doit faire ? Abraham nous apporte un veau, vous savez bien que nous ne pouvons pas manger, nous sommes des purs esprits. Donc qu’allons-nous faire ? »
Et Dieu leur dit : « Ne vous en faites pas ! Vous allez toucher la nourriture de vos mains et au moment où vous la toucherez, je vais envoyer un esprit mangeur qui va faire disparaître le veau. » Et après, encore plus miraculeusement, Sarah va voir le veau qui va revivre. Là, on a toute une thématique sur la question de la viande tuée des animaux, etc., puisque après, le veau va aller téter sa mère. Mais le problème, dans le Testament d’Abraham, c’est qu’il dit : « Vous toucherez la viande et elle disparaîtra. » Mais le Coran a une logique ; il y a une logique très absolue dans le Coran, qui fait que cela ne peut pas marcher : si ces gens n’ont pas de corps, si ce sont vraiment des anges ils ne pourront pas davantage toucher la nourriture que la manger. Donc le Coran est très clair : ils ne l’ont pas touchée, ils ne l’ont pas mangée.
Voilà le genre de rectifications, d’abrogations très fines, mais qui conduisent beaucoup plus loin ; comme l’idée, dans d’autres passages, qui suggérait que la chute des anges, la chute des fils d’Élohim ne peut pas exister. Alors là, c’est un oubli ! Oublier la chute des anges, oublier la chute des fils d’Élohim ! C’est impossible parce qu’on ne peut pas attribuer à l’esprit ce qui est au corps. Donc rendons au corps ce qui est au corps et à l’esprit ce qui est à l’esprit, parce que c’est un dévoiement que d’attribuer à l’esprit ce qui est au corps.

- Jacques Paugam : Là, on voit un réalisme et une sagesse très profonde, mais Maurice-Ruben Hayoun me posait une petite question pour vous: « Comment la jument verte de Mahomet est-elle montée au ciel, alors ? »

- Geneviève Gobillot : En tout cas, cela n’a rien à voir avec le Coran, donc je ne pourrai pas vous répondre. Il s’agit d’un certain nombre de traditions, mais c’est encore autre chose. À ce propos, juste un mot, un aspect mythique. L’aspect mythique, légendaire, n’est pas du tout exclu dans le Coran. C’est-à-dire que le Coran peut utiliser des légendes comme le Roman d’Alexandre, peut utiliser même l’Iliade et l’Odyssée, peut utiliser Platon, il n’y a pas d’exclusion d’un corpus. Mais seulement, dans le Coran, chaque chose est remise à sa place. C’est-à-dire rendre à César ce qui est à César et à Alexandre ce qui est à Alexandre ; mais là, je ne peux pas développer plus.

- Jacques Paugam : À vous entendre, on a vraiment l’impression d’une attention profonde aux textes des autres religions.

- Geneviève Gobillot: Absolument.

- Jacques Paugam : Est-ce que cela veut dire que ce que l’Espagne a connu, par exemple, je crois que cela fait sept siècles à peu près, ce qu’on a appelé la période de conviviance espagnole, pourrait revivre aujourd’hui ?

- Geneviève Gobillot :Certainement, cela se pourrait. Le Coran est un appel constant à cela. Le Coran est un appel constant à cette réalisation et, au cours de l’histoire, il y a des groupes qui ont tenté de le réaliser concrètement, comme par exemple les Ikhwân al-Safâ, parmi les Ismaéliens, qui ont concrètement réalisé cela. Mais, le problème est qu’ils ont été situés par d’autres dans une hétérodoxie que le Coran ne tolère pas ; mais c’est une autre histoire.

- Jacques Paugam : Donc, nous devons aujourd’hui pouvoir profiter de cette ambiguïté ?

- Geneviève Gobillot : Il n’y a pas de raison, le Coran est là, comme les autres textes, créé pour tous.

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La Fondation Ostad Elahi-éthique et solidarité humaine est une fondation reconnue d'utilité publique créée par décret du Premier ministre le 27 janvier 2000. Elle possède le statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations Unies. Le Conseil de l'Europe et l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sont membres de droit de son Conseil d'administration. Son président fondateur est M. Bahram Elahi, professeur émérite de chirurgie infantile.

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Ce colloque « Quelle sagesse pour notre temps ? », organisé par la Fondation Ostad Elahi, s’est tenu sous l’égide de l’Académie des sciences morales et politiques, en partenariat avec Le monde des religions et , à la Fondation Simone et Cino del Duca, à Paris.

Sur , vous pourrez entendre l’intégralité des interventions de ce colloque. Elles seront diffusées au fur et à mesure des mois qui viennent.

- Vous pouvez aussi écouter une émission avec le philosophe Bernard Bourgeois, de l’ASMP, qui présente ce colloque et surtout qui explique pourquoi notre époque n’est pas, selon lui, propice à trouver la sagesse…

- Ecoutez l'intervention de Michel Hulin, intitulée «L’orthodoxie et l’individualisme religieux en Inde».

- Ecoutez aussi le philosophe Bernard Bourgeois présenter ce colloque : Bernard Bourgeois : Quelle sagesse pour notre temps ?

- Ecoutez l'intervention de Maurice-Ruben Hayoun, intitulée "la sagesse dans la tradition juive et son apport pour aujourd’hui"

- Ecoutez l'intervention de Pierre Magnard, intitulée "Unicité de Dieu, unicité du genre humain"

- Ecoutez l'intervention de Anne Baudart, intitulée «La sagesse ? une médecine de l’âme»

- Ecoutez l'intervention de Michel Lacroix, intitulée « Réalisation de soi et style d’existence »

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