Jacques de Bourbon Busset, le chantre de l’Amour

de l’Académie française
Avec David Gaillardon
journaliste

Jacques de Bourbon Busset, de l’Académie française, a laissé une oeuvre dont le thème central est l’amour absolu. A travers l’éloge qu’il a rendu à son prédécesseur Maurice Genevoix et le discours de François Cheng son successeur à l’Académie, est ici retracé, par David Gaillardon, le portrait de cet écrivain sensible.

Émission proposée par : David Gaillardon
Référence : hab327
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Le 28 janvier 1982, Michel Déon, de l’Académie française, accueillait sous la coupole le romancier Jacques de Bourbon Busset. Celui-ci pouvait alors prendre place au 34e fauteuil, laissé vacant par la mort de Maurice Genevoix.

Né à Paris en 1912, Jacques de Bourbon Busset est issu d’une branche légitimée des Capétiens. A ce titre, il descend directement de saint Louis, mais aussi de César Borgia ou encore du général de Colbert-Chabanais, héros de l’Empire.
Diplomate, ancien collaborateur de Robert Schuman, Jacques de Bourbon Busset a laissé une œuvre riche de près de cinquante titres, parmi lesquels Le Silence et la joie qui obtint en 1957, le Grand Prix de l’Académie française.

Jacques de Bourbon Busset est considéré comme le chantre de l’amour durable et absolu, « l’anti-Jouhandeau », ainsi que devait le souligner Michel Déon. Véritable muse, Laurence, épouse du romancier, a joué en effet toute sa vie durant, un rôle clef dans l’œuvre de son mari…

Comme le soulignait François Cheng lors de son discours de réception à l’Académie française – le traducteur et essayiste a succédé à Jacques de Bourbon Busset le 19 juin 2003 – le thème central de l’œuvre de son prédécesseur a pour leitmotiv l’amour absolu, « dans une époque où d’aucuns peuvent se gausser de voir célébré l’amour, si souvent banalisé, entre un homme et une femme ». Ce faisant, Bourbon Busset n’a pas agi au nom de conventions bourgeoises mais il s’est fondé « sur une expérience vécue et sur l’observation d’une donnée fondamentale de la Promesse de vie ».

En homme de foi, il n’a pas non plus hésité à affirmer que Dieu est désir d’alliance et qu’aimer c’est aider l’autre à vivre…

En savoir plus

- Les immortels de l'Académie française

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